De plus, la RD Congo connaît depuis des décennies une persistance des conflits armés avec comme conséquences des violences sexuelles et basées sur le genre. Le pays connaît de ce fait, un taux élevé des viols. Le viol, les violences sexuelles et l’inceste constituent une source non négligeable de grossesses non désirées qui conduisent régulièrement à des avortements à risque. C’est la raison pour laquelle, après organisation de la journée de formation sur la planification familiale et l’utilisation d’aspirateur manuel intrant utérin par GVP MASAR et AMC en faveur des prestataires sanitaires de la zone de santé d’Uvira ; le consortium n’a pas tardé de mettre à la disposition des toutes les aires de santé les seringues d’AMIU afin d’apporter une réponse favorable aux différents problèmes d’avortements non sécurisé que connaisse ladite zone de santé.
Approvisionnement des intrants de Planification Familiale aux 6 structures sanitaires de la zone de santé d’Uvira
Dans le but d’augmenter le taux de prévalence contraceptive et d’accompagner la population à la régulation de naissance (mettre au monde des enfants voulu au moment voulu) dans la zone de santé d’Uvira, territoire d’Uvira, Province du Sud – Kivu, RD Congo, en date du 13 au 17 septembre 2021, le consortium Groupe des Volontaires pour la Promotion de la Maternité Sans Risque et Aide Médical Congo (GVP MASAR et AMC) a appuyé 6 structures sanitaires (CS Kigongo, CS Kabindula, CS Mulongwe, CS Kasenga Etat, CS Kilomoni/ Croix rouge, CS SOS/Kala) en intrant de planification familiale (Implanon, Jadell, DIU, Mifépristone 10 mg, Mifépristone 50 mg, Pill femm).En autre, Les avortements non sécurisés représentent la deuxième cause de mortalité maternelle dans le pays, ceci concerne toutes les femmes en âge de procréer, y compris les adolescentes, contribuant aux décès maternels à hauteur de 30 % selon les estimations (MICS 2010). En 2016, pour la seule ville de Kinshasa, on a estimé que 2 grossesses sur 5 se sont terminées par un avortement, avec une moyenne de 146 700 avortements pour l’année, ce qui représente 400 avortements par jour et 17 par heure. Près de deux tiers de ces avortements finissent par des complications graves ou modérées.