UVIRA: Des  femmes en âges de procréer  et sages-femmes sont sensibilisés sur la charte des soins de la maternité respectueux.

UVIRA: Des femmes en âges de procréer et sages-femmes sont sensibilisés sur la charte des soins de la maternité respectueux.

Le groupe des volontaires pour la maternité sans risque GVP-MASSAR  célèbre la journée internationale  d’action pour la santé des femmes ce lundi 29 Mai à Uvira. A cette occasion des sages-femmes et femmes en âge de procréer  sont sensibilisées  sur la nouvelle approche des soins de la  maternité respectueux. D’après Jess-Alfred Nondho, cette activité intervient dans le cadre de vulgarisation des sept droits d’une femme enceinte et trois du nouveau-né qui sont quasi inconnus soit bafoués par le personnel soignant en RD Congo et dans la partie Sud de la province du Sud-Kivu en particulier. Cette sensibilisation  va permettre aux victimes de réclamer leurs droits longtemps piétinés par le personnel soignant. Notre source déplore les mauvaises pratiques de certaines sages-femmes lors de l’assistance des femmes enceintes, et précise que « la femme enceinte ne doit pas être maltraitée ni agressée physiquement ou psychologiquement lorsqu’elle est en train de donner la vie. Elle doit être l’actrice principale de son accouchement, sous l’assistance de la sage-femme ».

Réactions des participants à cette séance de sensibilisation

Les femmes ayant reçu cette information qu’elles jugent d’intérêt capital,  remercient le GVP-MASSAR pour cette initiative louable. Ces dernières témoignent les différentes violences dont elles sont victime dans des salles d’accouchement qu’elles fréquentent. C’est le cas  de madame Yvette Nondho, une jeune femme qui confirme avoir été maltraitée par des sages-femmes lors de la première et deuxième naissance.  « Je suis maintenant informée sur mes sept droits je ne me laisserai plus jamais maltraitée »

Les sages-femmes de leur côté estiment que cette charte n’a pas tenir compte de la réalité du  terrain. Pour madame Micheline, sage-femme au centre de santé Wanume à nyamianda, certaines  femmes enceintes méritent une orientation  efficace des sages-femmes si non des cas de décès maternels seront  enregistrés surtout pour des primipares.

Après des explications du coordinateur de cette organisation des droits humains chaque partie a compris son rôle dans l’application de cette charte et le numéro vert a été donné  à ces femmes pour alerter tout cas de violation  de l’une de ces droits de soins de la maternité respectueux.

Il est à noter que cette journée internationale d’action pour la santé des femmes est célébrée le 28 Mai de chaque année.

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