RDC-UVIRA : Des femmes enceintes restent victimes de maltraitances dans des salles d’accouchements malgré l’existence de leurs droits

RDC-UVIRA : Des femmes enceintes restent victimes de maltraitances dans des salles d’accouchements malgré l’existence de leurs droits

Plusieurs femmes enceintes sont maltraitées par des sages-femmes lors de l’accouchement dans différentes structures sanitaires en RD Congo et à Uvira en particulier. Ces dernières sont manipulées, agressées physiquement et psychologiquement suite à leur état de faiblesse en ce moment. Elles déplorent cet état de chose malgré l’existence de leurs droits. D’après certaines femmes de la ville d’Uvira, lors du travail d’accouchement, les sages-femmes les traitent sans respect malgré l’âge et le rang de la personne.

José Mushengezi, une mère de deux enfants témoigne la maltraitance dont elle était victime lors de sa première naissance.  « J’étais parti à la maternité vers une heure du matin, la sage-femme rencontrée m’avait accueillie avec dédain et m’orientait sans compassion ni amour. Cette dernière n’était pas prête à me donner les informations claires et précises par rapport à l’évolution de mon travail et m’avait demandé de passer toute la journée sans manger. La façon dont elle m’avait accueillie m’avait découragée pour la suite. » Ce témoignage corrobore avec celui de madame Noëlla  Mutula, mère de quatre enfants rencontrée à Nyamianda dans la ville d’Uvira. Celle-ci s’indigne du mauvais comportement de la sage-femme qui l’avait assistée sous des Gifles et injures lors de sa première naissance en 2014.

Par contre, d’autres femmes trouvent cette pratique digne et permet aux sages-femmes des sauver des vies des plusieurs bébés qui seraient perdues par paraisse de leurs mères. C’est le cas de madame Lucie Shondinga, qui prouve les bienfaits des gifles chez les femmes paresseuses.  Selon Cette femme défenseure des droits de l’homme à Uvira, deux femmes qu’elles avaient assistées dans des circonstances difficiles à domicile ont été sauvés suites aux gifles qui les avaient facilités de pousser plus fort en faveurs d’elles et leurs bébés.

Agression physique lors de l’accouchement est-elle autorité dans des structures de santés ?

Contacter à ce sujet Nondho Jess-Alfred, un obstétricien- sage-femme dans la ville d’uvira, confirme les mauvaises pratiques de certains de ses collègues lors de l’assistance des femmes enceintes. Ce coordinateur du centre médical Mère-Enfant à Nyaminda précise que la femme enceinte a sept droits et le nouveau-né en a trois qui doivent être respectés dans toutes les structures sanitaires. « La femme enceinte ne doit pas être maltraitée ni agressée physiquement ou psychologiquement lors qu’elle est en train de donner la vie. Elle doit être l’actrice principale de son accouchement sous l’assistance de la sage-femme » ajoute Jess-Alfred Nondho.

Il est à noter que cet obstétricien sage-femme prévoit des sensibilisations des sages-femmes et des femmes enceintes dans différentes structures sanitaires, sur la charte des soins de maternité respectueux.  A en croire notre source, l’objectif est d’éradiquer ces pratiques discriminatoires à l’égard des femmes ententes. Mais pour y arriver à l’intérêt supérieur de la femme enceinte, l’obstétricien sage-femme demande un appui aux organisations et bailleurs des fonds qui œuvrent dans ce domaine.

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